đ Pourquoi, en automne, certains tombent malades⊠et dâautres pas ?
Comprendre les diffĂ©rences individuelles, la fonction de la maladie et le rĂŽle de nos Ă©nergies internes Chaque automne, câest la mĂȘme scĂšne : dans une famille, un bureau ou un groupe dâamis, un virus circule⊠mais ne touche pas tout le monde. Certains sâalitent pendant plusieurs jours, congestionnĂ©s, Ă©puisĂ©s. Dâautres nâont quâun lĂ©ger rhume. Et quelques-uns semblent passer au travers de tout, comme sâils vivaient dans une bulle invisible. Pourquoi de telles diffĂ©rences alors que lâexposition au virus est identique ? Pourquoi certaines personnes âattrapent toutâ alors que dâautres semblent immunisĂ©es ? Et surtout : la maladie est-elle une faiblesse⊠ou un message ? Câest ce que nous allons explorer dans cet article, avec une vision globale : biologique, Ă©motionnelle et Ă©nergĂ©tique.
Véronique Dieudé
11/19/20254 min read


đ Lâautomne : une saison de baisse immunitaire⊠mais pas pour tout le monde
Lâautomne crĂ©e un contexte trĂšs particulier pour notre organisme :
La lumiĂšre diminue, ce qui baisse naturellement la vitamine D, essentielle au systĂšme immunitaire.
Les changements de tempĂ©rature sollicitent lâĂ©nergie dĂ©fensive.
Le stress de la rentrée affaiblit les réserves.
La fatigue de fin dâannĂ©e commence Ă se faire sentir.
Câest un terrain idĂ©al pour que les virus respiratoires circulent et trouvent des hĂŽtes affaiblis.
Mais ce terrain, justement, nâest jamais le mĂȘme dâune personne Ă lâautre.
Un virus ne âchoisitâ pas au hasard : il sâinstalle lĂ oĂč les dĂ©fenses sont les plus affaiblies, lĂ oĂč lâĂ©nergie circule moins, lĂ oĂč le corps est dĂ©jĂ en surcharge.
Câest pour cela que dans un mĂȘme groupe, face au mĂȘme microbe, les rĂ©actions sont radicalement diffĂ©rentes.
đż 1. La diffĂ©rence invisible : le terrain de chacun
En naturopathie, on parle de terrain : lâensemble de nos forces, de nos fragilitĂ©s, de notre vitalitĂ©, de nos Ă©motions, de notre mode de vie.
Câest ce terrain qui fait quâun virus trouve ou non un âterrain favorableâ.
⊠Celui qui tombe malade avait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ :
trop de stress
un sommeil insuffisant
une alimentation appauvrie
des tensions accumulées
une énergie vitale affaiblie
un systĂšme nerveux sous pression
La maladie devient alors une porte dâentrĂ©e.
⊠Celui qui ne tombe pas malade peut simplement :
ĂȘtre dans une pĂ©riode plus stable Ă©motionnellement
ĂȘtre mieux reposĂ©
avoir un systÚme immunitaire plus réactif
avoir une circulation dâĂ©nergie plus fluide
avoir un métabolisme renforcé
Ce nâest pas une question de valeur, ni de âforceâ au sens moral.
Câest une question dâĂ©quilibre physique, mental, nerveux et Ă©nergĂ©tique.
đŹ 2. Le rĂŽle du systĂšme nerveux : un facteur dĂ©terminant
Ce point est souvent sous-estimé : le systÚme nerveux influence directement le systÚme immunitaire.
Lorsque nous sommes stressĂ©es, tendues, en suradaptation, notre corps reste en mode âalerteâ. La prioritĂ© devient alors la survie immĂ©diate (cortisol, vigilance, tension), au dĂ©triment de mĂ©canismes plus subtils comme⊠lâimmunitĂ©.
Autrement dit :
Plus le mental est sous pression, plus lâimmunitĂ© baisse.
Plus le systĂšme nerveux est apaisĂ©, plus lâimmunitĂ© se renforce.
Ce nâest donc pas un hasard si certaines personnes, souvent trĂšs investies, surchargĂ©es ou perfectionnistes, âcraquentâ Ă lâarrivĂ©e de lâautomne :
leur énergie était déjà tirée au maximum.
đ± 3. Et si tomber malade avait un sens ?
Dans notre culture, tomber malade est perçu comme une faiblesse, quelque chose à éviter à tout prix.
Pourtant, dans une vision plus globale â naturopathique, Ă©motionnelle et mĂȘme en mĂ©decine chinoise â la maladie a une fonction.
Elle sert Ă :
purger ce qui doit sortir (mucus, toxines, inflammation)
mettre le corps au repos quand lâesprit refuse de ralentir
réinitialiser le systÚme immunitaire
stopper une dynamique dâĂ©puisement
obliger à écouter ce qui a été ignoré trop longtemps
La fiĂšvre, par exemple, nâest pas un ennemi : câest un mĂ©canisme de dĂ©fense essentiel.
La fatigue oblige Ă dormir.
La toux force Ă prendre de lâair.
Le nez bouché invite au ralentissement.
On pourrait dire que :
La maladie nâest pas une punition.
Elle est une conversation.
Une conversation que le corps tente dâouvrir lorsque tout le reste a Ă©tĂ© ignorĂ©.
⯠4. Le rÎle du yin et du yang : pourquoi certains résistent davantage ?
Dans les approches Ă©nergĂ©tiques (y compris en mĂ©decine chinoise), la question nâest pas seulement biologique.
Elle est aussi liĂ©e Ă nos qualitĂ©s dâĂ©nergie internes :
⊠Le yang est :
actif
chaud
défensif
protecteur
tournĂ© vers lâextĂ©rieur
⊠Le yin est :
réceptif
doux
froid
introspectif
tournĂ© vers lâintĂ©rieur
Une personne trĂšs yang possĂšde naturellement une Ă©nergie dĂ©fensive forte : câest une Ă©nergie qui âchauffeâ, protĂšge, bouge, circule rapidement.
Elle peut donc mieux résister aux agressions extérieures.
Elle ne tombe pas facilement malade, mais cela ne veut pas dire que tout va bien : parfois le yang masque un dĂ©sĂ©quilibre plus profond⊠jusquâau jour oĂč il sâeffondre.
Ă lâinverse, les personnes plus yin, plus sensibles, plus introspectives, plus douces, peuvent ĂȘtre davantage vulnĂ©rables aux agressions saisonniĂšres. Leur systĂšme dĂ©fensif est naturellement moins rĂ©actif⊠mais elles possĂšdent une richesse intĂ©rieure diffĂ©rente.
Ni yin ni yang ne valent mieux que lâautre : ce sont deux polaritĂ©s complĂ©mentaires.
Simplement :
Celui qui ne tombe pas malade est peut-ĂȘtre dans un excĂšs de yang.
Celui qui tombe malade est peut-ĂȘtre en dĂ©ficit de yang, ou en trop-plein de yin, ou tout simplement Ă©puisĂ©.
Ce nâest ni une faute ni une faiblesse.
Câest un signe que le corps cherche Ă rééquilibrer ses Ă©nergies.
đ§ 5. La maladie comme rĂ©gulation : un reset nĂ©cessaire
Lorsque le corps tombe malade, il enclenche des processus trĂšs utiles :
⹠Il élimine
La fiÚvre brûle.
Le mucus expulse.
La diarrhée nettoie.
La transpiration évacue.
Ce sont des processus intelligents, non des erreurs.
âą Il impose une pause
LâĂ©puisement force Ă ralentir.
Les maux de tĂȘte obligent Ă couper les Ă©crans.
Le manque dâĂ©nergie demande du repos.
âą Il restaure lâimmunitĂ©
Chaque infection est un entraĂźnement pour le systĂšme immunitaire.
La maladie est donc souvent un retour Ă lâĂ©quilibre, pas une dĂ©faite.
đ 6. La dimension Ă©motionnelle : un facteur majeur en automne
Lâautomne est une saison de vulnĂ©rabilitĂ© Ă©motionnelle :
La lumiĂšre baisse
LâĂ©nergie descend
Le moral peut fluctuer
Les émotions non exprimées remontent
En mĂ©decine chinoise, lâautomne est liĂ© aux poumons (souffle, tristesse) et au gros intestin (lĂącher-prise).
Les maladies respiratoires ne sont donc pas âquâun virusâ, mais parfois un signe Ă©motionnel.
Ces messages du corps ne doivent pas ĂȘtre interprĂ©tĂ©s comme une science exacte, mais comme des pistes de comprĂ©hension, une façon de remettre du sens dans ce que nous vivons.
đż En conclusion : tomber malade nâest pas un Ă©chec, câest un dialogue
Dans un mĂȘme groupe, si certains tombent malades et dâautres pas, ce nâest pas une question de chance.
Câest une question de terrain, dâĂ©nergie, de rythme de vie, dâĂ©motions, de saison.
Et surtout :
La maladie nâest pas une dĂ©faite.
Câest une information.
Un ajustement.
Une régulation.
Un message.
Parfois, tomber malade, câest simplement la seule façon quâa votre corps de vous ramener Ă lui.
Besoin de faire le point;
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